La succession ab intestat, dite succession ab intestat, légale ou légitime, a lieu en cas d'inexistence ou d'invalidité du testament du défunt. Compte tenu de la nécessité d'élire un successeur, et en l'absence de testament écrit du défunt, la loi remplace ce testament en désignant par défaut des successeurs parmi les proches du défunt. Ces héritiers sont appelés héritiers légaux. S'il n'y a pas d'héritiers légaux, l'État ou une communauté autonome héritera.
La succession ab intestat est considérée comme une figure juridique. Elle est réglementée par les articles 658 et suivants du Code Civil. Elle a lieu lorsque le défunt n'a pas fait de testament, lorsque le testament est déclaré nul ou lorsqu'il a été perdu. Cela se produit également lorsque le testament ne comprend pas tous les biens du défunt.
En outre, il faut recourir aux règles relatives à l'absence d'héritiers légitimes lorsque le ou les héritiers ne respectent pas une condition prévue dans le testament ou dans le cas où les héritiers décèdent avant le testateur ou s'ils répudient l'héritage sans que étant des substituts, ni droit à l'augmentation.
Dans le cas où un héritier établi est déclaré incapable de succéder, il faut également recourir aux règles qui régissent la succession légale.
Détermination des héritiers en cas de succession ab intestat :
Le Code civil établit une série de règles pour déterminer le ou les héritiers. Une déclaration notariée ou judiciaire doit être faite par les héritiers, selon le cas.
– La succession correspond d’abord à la ligne droite descendante (enfants, petits-enfants, etc.).
– En l’absence d’enfants et de descendants du défunt, ses ancêtres (parents, grands-parents, etc.) héritent.
– S'il n'y a pas de descendants ou d'ascendants, le conjoint survivant hérite, et à défaut, des collatéraux du défunt jusqu'au quatrième degré (cousins, neveux, petits-neveux, cousins germains).
– A défaut de ce qui précède, l’État hérite.
Le conjoint survivant (veuf ou veuf) a droit à au moins :
– L’usufruit de 1/3 en cas de descendance du défunt.
– L’usufruit de 1/2 dans le cas où il n’y a pas de descendants mais qu’il y a des ascendants.
– La totalité de la succession, s’il n’y a pas d’enfants, de descendants ou d’ascendants.
Jesús Barreña, spécialiste en Droit immobilier et financier