Cas pratique jurisprudentiel sur les successions sans testament

  • par Jesus Barrena
  • 3 année il ya
  • Légal
  • 1
Cas pratique jurisprudentiel sur les successions sans testament. signature graphique

Cas de succession sans testament, aussi appelé héritage ab intestat sur la base d'un jugement du tribunal provincial de Saragosse 620/2005.

L'épouse du défunt fait appel du jugement du tribunal de première instance devant le tribunal provincial, sachant qu'elle a le droit de recevoir l'héritage légitime.

Au décès du défunt sans avoir fait de testament, les enfants se partagent les biens héréditaires. L'épouse réclame devant les tribunaux qu'elle a droit à une partie du crédit héréditaire puisque c'est la loi en cas de décès sans intestat.

L'épouse du défunt a interjeté appel devant le tribunal provincial de Saragosse car, en première instance, le tribunal n'était pas d'accord avec elle. Ce qu'elle prétendait, c'est qu'elle avait droit à une partie de l'héritage de son mari décédé, puisqu'il n'avait pas fait de testament avant sa mort, et selon la loi, elle avait droit à l'usufruit d'une partie de celui-ci.

Les héritiers légitimes (enfants et neveux) ont refusé de partager l'héritage avec elle et ont fait valoir qu'elle n'y avait aucun droit car, bien qu'ils ne soient pas légalement séparés, ils étaient de facto séparés depuis de nombreuses années.

Résolution d'audience

L'audience, pour répondre à cette affaire, était basée sur les éléments suivants :

Il a déclaré qu'il s'agissait dans cette affaire de déterminer la portée de l'article 216 de la loi 1/99 du 24 février sur les successions pour cause de décès en Aragon, qui dit : « L'appel au conjoint survivant n'aura pas lieu si le décès du le défunt s'est vu décerner judiciairement la séparation..., ou s'ils se sont séparés de fait d'un commun accord constaté de manière irréfutable".

Dans cette affaire, nul ne conteste que les époux étaient séparés depuis plus de 20 ans et vivaient à des adresses distinctes.

Dès lors, la question était de savoir si la séparation de fait était de gré à gré et si elle était confirmée de manière fiable, puisque la loi entend exclure de l'appel à la succession le conjoint séparé d'affections et d'intérêts, puisqu'il n'a pas de lien de sang avec le défunt.

La séparation imposée par l'un des époux sans le consentement de l'autre ne suffirait pas à priver le survivant de droit héréditaire.

L'accord amiable ne nécessite pas de justificatif, il peut être exprès ou tacite.

La fiabilité n'est pas synonyme de preuve documentaire, mais renvoie plutôt à ce qui fait ses preuves, avec une telle force et capacité de conviction qu'elle exclut tout doute ou raisonnement contraire.

Sur cette base, la Chambre conclut que les deux hommes ont vécu séparément pendant plus de 20 ans, non seulement en raison de la résidence, mais également en raison des liens personnels et économiques typiques d'une relation conjugale.

De plus, la séparation prolongée implique une acceptation mutuelle de cette situation de fait qui s'est consolidée. C'est ainsi que le STS l'a compris le 13 juin 1986. De plus, en l'espèce, il n'y a aucune preuve d'une tentative de rétablissement de la coexistence par l'un ou l'autre des époux, alors qu'il n'y avait pas d'empêchement à cet égard, puisque tous deux résidaient à Madrid, travaillaient tous deux dans la même entreprise et disposaient donc d'une indépendance économique suffisante résider en toute autonomie.

De plus, la fiabilité de cette réalité est évidente.

Par conséquent, les conditions de l'article 216 sont remplies et l'appel a été rejeté, de sorte que la peine précédente a été confirmée.

Jurisprudence vue dans l'affaire

Autres décisions sur les successions liées sans testament :

  • Tribunal provincial de Soria – Première section – Juridiction : civile – 2 – Résolution n° : 42/2006 – Rec. n° : 38/2006
  • Tribunal provincial d'Orense – Deuxième section – Juridiction : civile – 1
  • Cour Suprême – Première Chambre – Juridiction : Civile – 2- N° d'enregistrement : 4065 / 2000

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Image Bords Rafa en Pixabay

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